Mehmet Genç est un photographe turc qui, sous le pseudonyme de Rotasiz Seyyah (« voyageur sans direction »), capture de beaux paysages lors de son tour du monde, mais pas que… En 2016 il se consacre au portrait des femmes indigènes de Russie, Taïwan, Cambodge, Thaïlande , la Bolivie, le Guatemala, l’Ukraine et le Mexique, dont la vie tourne autour du travail acharné, et pourtant la pauvreté est le pain de tous les jours.
Ses yeux étaient tristes et elle avait l’air désespérée, c’est pourquoi elle a essayé de les faire sourire en leur disant qu’ils étaient beaux, et elle a capturé l’avant et l’après dans ces photographies poignantes. Le changement de leurs visages en dit long : ils sont passés d’un regard sérieux et angoissé à un sourire timide mais sincère.
1. « Où que vous alliez, à l’exception des États-Unis et d’une partie de l’Europe… »
2. « Les femmes travaillent très dur »
3. « Comme si cela ne suffisait pas… »
4. « Parfois, ils ont un ou deux enfants avec eux »
5. « J’ai vu des femmes de 60 ans travailler en pyjama en Russie »
6. « Des grands-mères à Taïwan essaient de vendre du maïs aux feux de circulation »
7. « Je ne peux même pas parler de la tristesse au Cambodge »
8. « En Thaïlande, les filles sont obligées d’épouser des hommes »
9. « Dans le gel, les femmes ukrainiennes vendent des fruits dans la rue »
10. « En Bolivie, j’ai vu une femme avec une fille ramasser du papier le matin »
11. « J’ai vu des femmes au Guatemala travailler dans la construction »
12. « C’est normal pour eux »
13. « Mais je ne peux pas oublier l’expression sur leurs visages »
14. « La tristesse m’a empêché de les prendre en photo »
15. « Ils travaillent tous les jours sans repos »
16. « C’est pourquoi j’essaie de les faire sourire »